Les Monuments de la ville |
![]() L’Église Saint-Louis - M.H. classé XIIIe siècle. Ce vocable serait un hommage à Louis d’Anjou ,fils du comte Charles II franciscain et évêque de Toulouse. La clarté du plan et la sobriété du décor de Saint-Louis sont conformes à L’esprit franciscain. L’église a une nef voûtée d’ogives à clés à quatre branches, marque d’un progrès technique, deux collatéraux couverts de berceaux brisés et trois absides à fond plat voûtés d’ogives. Quant aux chapelles, elles résultent de la dévotion des corporations et des confréries ainsi que de la volonté de familles d’Hyères d’y avoir leur sépulture. L’Église Saint-Pierre
La Tour Saint-Blaise ou Tour des Templiers - M.H. classé XIIIe siècle.
L’ édifice fut acquis en 1673 parla communauté des frères de la Commanderie de Beaulieu, puis il fit office d’hôtel de ville jusqu’en 1913. Restauré, il est aujourd’hui un lieu d’exposition. Le Château M.H. classé en 1862. Bâti sur une colline de 190 m de hauteur, le site du Château a été occupé dès l’âge du fer, on y a d’ailleurs trouvé quelques fonds de cabanes. Ce sont les seigneurs de Fos, attributaires de vastes domaines à l’est de Toulon après l’expulsion des Sarrasins, qui édifièrent cette première forteresse (dont le rempart et les vestiges sont désormais protégés). De nombreux rois et reines portèrent un intérêt tout particulier à l’entretien et la restauration du château avec notamment Saint-Louis de retour de croisade en 1254, Charles d’Anjou, puis Charles II en 1323, en 1348 la Reine Jeanne. De 1423 à 1431, la garde du château fut assurée par Arnaud de Villeneuve, qui appartenait à la famille des seigneurs de Trans. Puis le château changea souvent d e propriétaires, lors des nombreux sièges qu’il subit : déferlement des armées impériales en 1524 et 1536, ainsi que pendant les guerres de religions de 1579 à 1596. Depuis une dizaine d’années, des travaux de sécurité et de mise en valeur ont été réalisés : consolidation, mise en place de garde-corps, réfection des remparts, installation d’une table d’orientation et de panneaux d’informations,éclairage de mise en valeur.
La Collégiale Saint-Paul M.H. classé XIIe et XIIIe siècle
À l’extérieur, beau portail occidental à grands claveaux entouré d’une moulure. L’église possède une nef de trois travées voûtées d’ogives, un choeur polygonal couvert d’une voûte d’ogives.
La Collection D'EX-VOTO Depuis une trentaine d’années, une collection d’ex-voto provenant pour la plupart de la chapelle Notre-Dame de Consolation, occupe dans la collégiale Saint-Paul, la partie la plus ancienne de l’édifice, c’est-à-dire la nef de l’église Romane du XIIe siècle qui à la suite d’agrandissements est devenue le narthex de la Collégiale de style gothique, terminée au XVIe siècle. De facture naïve ou très élaborée, ces petits tableaux témoignent de L’intercession divine présentant un panorama illustré des habitants de notre terroir durant plus de trois siècles. Les textes figurant sur un certain nombre de ces oeuvres nous renseignent s u r l e s donateurs, les bénéficiaires ou les artistes qui ont réalisé les tableaux et nous permettent quelquefois de retrouver des noms de familles qui résident encore à Hyères. Ainsi, ce petit monde en image constitue un des éléments de notre mémoire collective et nous transmet de précieuses indications sur notre société et par conséquent sur notre histoire. Avec ses 432 ex-voto peints, dont le plus ancien date de 1613, la collection d’Hyères est la plus importante de Provence : elle représente à elle seule, plus de 10 % de l’ensemble régional, et elle demeure vivante dans la mesure où elle continue de recevoir, de temps à autre des oeuvres contemporaines. Il est évident qu’il nous faut la considérer comme faisant partie intégrante de notre patrimoine culturel au même titre que l’édifice dans lequel elle est exposée. La Collégiale quant à elle, bénéficie d’un effort important aussi bien pour la réfection extérieure et l’impact particulièrement réussi de son éclairage, que pour celle de l’intérieur qui a permis de réaliser un support mural digne de l’intêret de cette collection. Sa mise en valeur est parachevée par une restauration globale étalée de 1989 à 1994, qui a permis une rénovation spectaculaire.
La villa Noailles La villa Noailles ou Clos St-Bernard est l’un des premiers manifestes de l’architecture moderne en France, et devient dès lors, le lieu d’expérimentation de toute nouvelle tendance en matière de décoration et d’ameublement. Le vicomte de Noailles, confie à l’architecte parisien Robert Mallet-Stevens, alors connu pour ses pavillons d’expositions ou ses décors de film, la réalisation de cet ensemble qui dura de 1923 à 1933. La villa entourée d’un jardin aux essences méditerranéennes fut fréquentée par l’élite artistique qui formait l’entourage de Noailles, Giacometti, Man Ray, Bunuel qui inspirés par ces lieux, réalisèrent des oeuvres aujourd’hui célèbres. Cocteau, Poulenc et Auric y étaient des hôtes habituels.
Bâti dans le style néo-roman après 1849 par Olivier Voutier, découvreur de la Vénus de Milo, ce bâtiment est entouré de deux tours crénelées de fantaisie et fut habité par l’écrivain américain Edith Warthon de 1927 à 1937. Puis la ville d’Hyères en fit son acquisition en 1955, des travaux y furent réalisés par l’architecte Hyèrois David qui modifia notamment la façade principale. En 1990, le parc national a loué ce domaine et a aménagé le parc en jardin botanique.
Les Portes • Porte St-Paul : XIIe et XIIIe classée M.H. en 1992 • Porte Barruc XIe et XIIe Inv. M.H. : en 1926. Ces deux portes gardent leur disposition d’origine avec leur arc brisé, leurs feuillures pour les vantaux. Au dessus de la porte Barruc l’on peut encore apercevoir une fenêtre jumelée avec une colonnette ornée d’un chapiteau à crochets. • Porte de la Rade : Inv. M.H. en 1926. Des deux tours carrées qui l’entouraient, seule la tour située au sud de la porte a été conservée. De la porte elle même, il ne reste que la baie en arc bombé, en avant de celle-ci. L’arc surbaissé qui couvre le passage est une adjonction moderne. • Porte du Fenouillet : XIIe et XIIIe Inv. M.H. en 1926. Aménagée dans une tour saillante et englobée dans des immeubles modernes, elle a conservé son arc brisé, la feuillure de ses vantaux et les rainures de sa herse ; • Porte Massillon : XIIeet XIIIe classée M.H. • Porte des Princes : architecture Néo-Gothique • Porte du Four Cauvin : architecture médiévale
Maisons • 9, rue des Porches : M.H. façade XVIIIe siècle • Maison Romane : 1 traverse Paradis façade nord et est M.H. Fin du XIIIe • Immeuble 3, rue du portalet : façade Est et escalier M.H. XVIIe • Passage Jules Romain : il est soutenu par une belle console de bois moulurée, vestige du surplomb d’un étage du XVe, rejoint au XVIe par celui de la maison d’en face. |